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Qui, un jour, n'a pas cherché une idée de promenade lorsque des amis ou de la famille sont venus vous rendre visite ? Cet opuscule propose 12 promenades à faire en voiture, promenades de 50 à 100 kilomètres. L'occasion de découvrir pas moins de 140 sites. Certains sont connus comme la croix hosannière de Moëze ou la lanterne des morts du Fenioux, d'autres beaucoup moins, comme la litre de Léoville, une oeuvre saisissante du XIVème siècle découverte en 1996 sous un enduit. C'est le patrimoine méconnu que nous avons essentiellement retenu.

Au fil des pages de ce livre, on découvrira la vie quotidienne à Archingeay au siècle dernier (de 1880 aux années 1960). Existence laborieuse des artisans, des commerçants et, bien sûr, de ces paysans arcantois occupés à vendanger, à battre, à moissonner, à cultiver des plants de peuplier et à élever des bêtes... Existence évidemment ponctuée de fêtes et de cérémonies, de loisirs et d'activités culturelles ou sportives. Marie-Thérèse Jacques, en collaboration avec Michel Téodosijévic, a fait raconter aux anciens des souvenirs heureux, des moments de convivialité tels ceux passés au fameux "café de Solange", lieu emblématique d'Archingeay. Mais également des périodes plus sombres comme celle de l'occupation d'où est tiré l'épisode du sauvetage de l'aviateur Walter Hunt en 1945. Très riche en documents et photographies, cet ouvrage de mémoire l'est aussi par ses textes, ses témoignages et ses légendes. Entre sablières, carrières, vignes, champs et marais, Archingeay séduit par la simplicité et la vérité de son passé. Les Arcantois d'hier ont tissé le lien social et donc préparé notre présent. La mémoire n'est-elle pas un bien précieux ? Et cet ouvrage, un moyen de transmettre des valeurs aux générations actuelles et futures ?

Bienvenue en Saintonge maritime, cette frange côtière située entre Charente et Seudre, si discrète parfois qu'il faut savoir aller au devant de ses trésors pour en percer le secret. Une terre mystérieuse et insolite, qui doit ses origines à l'opiniâtreté d'un peuple à repousser toujours plus à l'ouest les limites de l'Océan. Un pays d'eau et de lumière, foisonnant de ressources naturelles, d'où l'homme a su tirer sa liberté. Un peuple d'homme et de femmes, dont l'histoire se devine à la magnificence de son architecture, et l'esprit au merveilleux de ses mythes et de ses légendes. Des sculptures soigneusement ciselées dans la pierre de Saintonge aux voluptueux plis et replis du marais jusqu'aux parfums subtils de la cuisine traditionnelle, c'est un univers tout en finesse et en douceur que nous vous invitons à découvrir à travers cet écrin d'images pastel.

Bignay, joli bourg de 304 habitants en 1934, se fait remarquer par son impressionnante église pointant son clocher de forme pyramidale dans le ciel saintongeais. A l'époque, la commune possède deux épiceries/cafés, un charron, un forgeron, un grainetier et trois maçons. Prenant la suite de Lazare Denis qui avait créé en 1923 son entreprise de céréales, Léon Lambert constitue en 1941 la S.A.R.L. Lambert Frères qui a pour objet : "l'exploitation d'un fonds de commerce de grains en gros, graines fourragères et tous produits du sol". En plus du labeur quotidien, les Bignaysiens aiment s'amuser, se déguiser lors de bals et d'autres manifestations festives mais également à l'occasion de fêtes familiales. L'école, les loisirs et le sport tiennent aussi une place centrale dans la vie rurale et beaucoup d'anciens écoliers se souviendront des enseignants de Mme Sabourin en 1913 à M. Beleau en 1971. Cet ouvrage de mémoire s'achève par une galerie de portraits dans laquelle un hommage particulier est rendu à Bertrand Delaunay qui, à une époque où personne ne parlait des énergies renouvelables, du "bio" et du "durable" prônait déjà ces valeurs-là.

En six chapitres et plus de deux cents trente documents, photographies venant d'albums familiaux borniquais et cartes postales anciennes datant du début du siècle dernier aux années 1950, ce cinquième volume de la collection "Images d'autrefois" met en scène le quotidien de Bords. Ces images d'autrefois nous offrent la vision d'un riche passé fait du labeur de ses habitants et d'une nature généreuse dont l'homme a toujours tiré profit. Bords, c'est bien sûr le marais et les pâturages des Ergots qu'une tradition du Moyen Age réservait aux plus humbles paysans du lieu mais c'est aussi les scieries et le travail de la pierre sculptée, véritables activités industrielles qui, encore aujourd'hui perdurent grâce à l'entreprise Grandon. De nos jours, sait-on par exemple que l'entreprise Longuet-Basquet était située au lieu-dit de la Pièce-du-Pont, qu'en 1926, une scierie créée par Alphée Aubin voyait le jour aux Vinsons avant d'être transférée dans le bourg de Bords ? Se doute-t-on qu'en 1939, l'usine Marcouillé a été déclarée officiellement "Usine de guerre" et qu'elle employait plus de soixante-quinze salariés ? Bien entendu, l'élevage, l'agriculture et le petit commerce complètent l'économie de ce pays où coule Charente et Boutonne, territoires de passage d'une rive à l'autre, de brassage, de rencontres et d'échange commerciaux. La vie borniquaise d'antan est également celle des fêtes : battages, cavalcades, corso, bals et inaugurations de nouveaux équipements. A l'époque, pas de télévision, les gens se parlent et se rencontrent dans la rue. A ce titre, on appréciera les magnifiques clichés datant de 1937 sur lesquels le lecteur découvrira la véritable fête populaire de l'Education que constitua l'inauguration du groupe scolaire Jules Ferry. La cérémonie eut lieu en présence de Jean Zay, ministre de l'Education Nationale du Front Populaire qui, quelques années plus tard, sera fusillé par l'occupant nazi. Les images de Bords d'autrefois nous font revivre un passé constitué d'histoires et d'anecdotes, revisiter une galerie de pittoresques portraits locaux, nous remémorer des étapes importantes du développement de la ville. Car si Bords est aujourd'hui ce qu'il est, c'est bien parce que des femmes et des hommes l'ont construit au quotidien, l'on façonné, l'ont, par certains côtés, imaginé...

Les Charentes constituent un phénomène unique en France de deux départements unis par une même identité ne provenant pas de l'héritage des anciennes provinces. Se dire attaché à cette région de coeur n'efface certes pas l'attrait qu'on éprouve pour l'Aunis, la Saintonge, l'Angoumois, ou même son île ou son village d'enfance, exactemement comme au sein d'une famille on est fier de son prénom et on aime cultiver sa différence. Ce livre exprime cette sensibilité largement partagée de tout simplement se sentir beunaise d'être "Charentais". Pour marquer ses 25 ans d'existence, le Croît vif a choisi ce thème de l'attachement aux Charentes. Il est traité par cent trente auteurs ayant tous un lien étroit avec lui : ils l'ont soutenu dans ses publications, ils sont depuis longtemps ses partenaires techniques ou commerciaux, ils sont aussi quelques lecteurs parmi les plus fidèles... A un titre ou à un autre, connus ou inconnus, ils se révèlent tous d'incontestables passeurs de mémoire, donc d'émotion, pour dresser le portrait de leurs Charentes.

Les deux provinces historiques qui constituent en partie le département actuel ont une histoire particulièrement riche. Les guerres de Religion, entre autres, laissèrent nombre d'empreintes. Ce guide contient la description de plus de 155 sites classés selon les périodes allant de la préhistoire aux XIXème et XXème siècles. Huit circuits avec plans pour découvrir les trésors de Saintes, de Saint-Pierre-d'Oléron, de Rochefort, de La Rochelle, de Saint-Martin-de-Ré, de Surgères, de Saint-Jean-d'Angély et de Pons. Une autre façon de découvrir pour mieux aimer cette terre attachante.

Les carrières de Crazannes sont nées à l'époque gallo-romaine. Après la conquête de la Gaule par Jules César, les Romains imposèrent leur modèle urbain. Les petites cités gauloises se parèrent de monuments imposants, construits avec de la pierre de taille. De ce besoin, sont nées les carrières de Crazannes. Leur exploitation dura mille ans. Elles furent abandonnées dans la première moitié du XXème siècle. Cet opuscule retrace l'histoire de ces carrières.

Né de la genèse d'un homme et de sa région, cet ouvrage vous fait découvrir le littoral charentais au travers de ses ports pittoresques et charmants et des hommes qui y vivent. Le livre a su conjuguer intérêt et esthétisme avec 300 images sur 37 ports mais aussi la pêche, les îles et toute l'activité côtière. Pierre Loti décrivait la Charente maritime comme l'une des plus généreuses. Elle compte parmi les plus visitée de France. Ce travail a demandé plusieurs années, de nombreux reportages, 4 000 clichés et c'est avec beaucoup d'émotion que nous le partageons.

Le dictionnaire des communes de Charente-Maritime a été publié en 1839, dans le cadre de la Statistique du département de la Charente-Inférieure, dirigée par M.A. Gautier, chef de Division à la préfecture du département. Il recense l'ensemble des communes du département. Pour chacune d'elles, l'auteur a rédigé une notice historique, donné pour la plupart l'origine du nom, et établi un descriptif de l'économie. Trois recensements (1836, 1891 et 1998) rendent compte de l'évolution de la population communale, et pour beaucoup de bourgs et villages, l'exode rural n'est pas un vain mot.

LES RECETTES : Potages : Soupe au giraumon de Colette Velouté de Cèpes de Dominique Velouté de courgette de Colette Velouté de poireaux de Colette Entrées : Crêpes fourrées et flambées au cognac de Colette Melon glacé au pineau Oeufs farcis de Colette Oeufs farcis frits de Dominique Oeufs sauce bouriquette de Colette Omelette aux truffe de Colette Pâté vert de Colette Roulade aux épinards et fromage blanc frais de Jacqueline Tarte au chèvre et aux carottes de Catherine Tarte aux topinambours de Jacqueline Terrine de lapin de Brigitte Cagouilles : Cagouilles à la charentaise de Yannick Cagouilles à la saintongeaise de Catherine Cagouilles frites à l'ail et au persil Poissons : Anguilles au gratin de Colette Morue grillée de Janik Moules en fricassée de Catherine Légumes : Flan de courgettes d'Eliane Mojhettes à la charentaise de Catherine Patates en sauce de Michèle Poireaux à la crème de Brigitte Souchettes à l'ail de Mamie Bolleaud Souchettes de Pierrette Tomates farcies de Brigitte Viandes : Civet de chevreuil de Dominique Civet de lapin de Brigitte Daube charentaise de Colette Fricassée de poulet Lapin au pineau de Catherine Poulet à la charentaise de Catherine Ragoût de poule de Colette Gâteaux : Baba charentais de Colette Clafoutis aux raisins de grand-mère Marie Fromager de tante Lucie Galette de ballade de Brigitte Galettes de grand-mère Emilienne Gâteau de pays de Marie-Eustelle Gâteau raté d'Eliette Merveilles de Colette Mignon charentais d'Eliane Millas de Colette Pain d'épice au miel de Catherine Pain perdu Tarte au potiron de Nicole Tarte aux pommes de Marie-Eustelle Crèmes : Caillebottes de Catherine Crème à Marie Flan maison de Brigitte Flan paysan de Janick Oeufs au lait de Colette Fruits : Confiture de figues et de noix de Catherine Confiture de melon d'eau de Colette Confiture mi-figue, mi-raisin de Mickaella Fraises au pineau Apéritifs : Cocktail charentais Vin de noix Vin de pêcher Vin de prunellier

Le ford Boyard est bâti sur un banc de sable, la Longe de Boyard. Au XVIIème siècle Vauban affirma qu'"il serait plus facile de saisir la lune avec les dents" que de bâtir sur la Longe. C'est Napoléon qui se lança dans ce pari insensé. Mission impossible au temps de la pierre et de la voile, le chantier fut interrompu durant 30 ans. Il aura fallu attendre 1990 et la création du jeu télévisé pour qu'il trouve enfin un rôle à sa mesure. Malgré tout, le fort reste le jouet des flots qui ferment son accès aux touristes et de l'érosion qui affecte implacablement le sable sur lequel il est bâti. A fort Boyard, l'homme n'a sans doute remporté qu'une victoire bien provisoire.

Ce nouveau guide d'identification de la série consacrée aux oiseaux des régions de France permet l'identification de toutes les espèces d'oiseaux effectivement observées en Poitou-Charentes et Vendée. Son concept nouveau repose sur le principe de la reconnaissance visuelle globale. Les illustrations et les textes descriptifs concernant chaque espèce sont réunis sur une même page dans un ensemble graphique permettant une détermination rapide et comparative. La partie "identification" comprend trois chapitres : espèces régulières, espèces rares au niveau régional, espèces rares au niveau national. Elle est précédée d'une présentation des milieux typiques du Poitou-Charentes et de la Vendée et des oiseaux que l'on peut y rencontrer.

Amateurs de nature, d'histoire(s), de patrimoine et de gastronomie, vous avez trouvé votre destination ! Que vous disposiez d'une demi-journée ou davantage, nous vous proposons 4 promenades le long des rives de l'estuaire de la Gironde. Laissez-vous séduire par la variété des paysages : falaises calcaires habitées, marais préservés, vignobles renommés et archipel inattendu. Découvrez la richesse d'une biodiversité fragile. Admirez la majesté du phare de Cordouan, l'imposante citadelle de Vauban inscrite sur la liste de l'Unesco et l'architecture des prestigieux châteaux viticoles. Succombez au charme des petits ports et des villages pittoresques et du chapelet de carrelets accrochés aux rives. Régalez-vous des spécialités locales à la table d'une guinguette et laissez-vous conter les histoires de pirates et de corsaires. Partons ensemble à la découverte de l'estuaire de la Gironde, le plus vaste d'Europe !

Terre de lumière par excellence, la Charente-Maritime est appréciée par les touristes l'été mais aussi par ceux qui y vivent durablement. Ici, tout est tempéré : les paysages (de longs bancs de sable de la côte sauvage à la mystérieuse forêt d'Aulnay), le climat (le soleil y prend ses quartiers tout au long de l'année) et les Charentais-Maritime eux-mêmes. Ajoutez à cela un patrimoine exceptionnel qui va d'un amphithéâtre romain à l'église futuriste de Royan en passant par le très en vue Fort Boyard, et vous obtiendrez un département attirant et attachant. Le regard de Xavier Léoty, les morts de Philippe Brégowy ont - ainsi réunis - pour seule ambition de vous faire aimer encore davantage la Charente-Maritime.

Au café des chapeaux ronds, les bourgeois boivent l'absinthe tous les jours à dix huit heures. Quai du Port, les pêcheurs venus de la côte vendent moules et huîtres. La salle Foreau est un haut lieu de fête populaire, l'abbaye des Augustins fait office d'entrepôt. P'tit Louis le boucher, tourne en rond avec son cheval de cirque tandis que les lavandières font de la lessive, quai de la Grue, dans l'eau alors claire de la Charente et que les remorqueurs tirent des gabares chargées à bloc. Mais quelques fois, le fleuve se révolte, sortant par exemple de son lit en 1904 alors que cinq ans plus tard, la Cavalcade réunit à Saint-Savinien une véritable marée humaine. Plus de 140 cartes postales et photographies d'albums familiaux (période allant de 1895 à la fin des années cinquante) illustrent cet ouvrage vivant que viennent compléter légendes et anecdotes. Un livre simple racontant en images le quotidien : visages et gestes du passé qui ont ponctué la vie savinoise d'antan ! Toutes ces personnes qui ont donné une part d'elles-mêmes pour le sport, la musique, le théâtre, l'éducation et les activités économiques. Tous ces anonymes aussi, qui ont vécu sans forcément laisser de traces.

Au bout de quarante-huit années de pratique de l'art de la distillation ambulante, quarante-huit années passées à exercer en tant que "loueur d'alambics ambulants", Robert Mitonneau est sur le point de prendre sa retraite. Cela fait cependant quelque temps déjà qu'il recherchait celui qui pourrait poursuivre son oeuvre, sauvegarder en quelque sorte la tradition de la distillation ambulante... Il y a quelques années sa route a croisé celle de Dominique Simonnet et c'est finalement lui qui se chargera de la lourde responsabilité de continuer... En 2018 et 2019 Robert et son alambic reliaient encore douze communes. C'est ce périple annuel que retrace cet ouvrage. Une localité par chapitre, dans la chronologie qui est celle de la campagne menée entre début novembre d'une année et les premiers jours de juillet de l'année suivante. Douze endroits qui diffèrent par les décors dans lesquels ils s'inscrivent, mais aussi par la lumière qui les baigne et l'atmosphère qui les imprègne. Douze localités réparties entre le Nord de Saintes, l'Est de Surgères, l'Aunis, le bord de mer et la zone des marais à proximité du Gua... Si les pages qui sont consacrées à chacun des sites permettent d'en saisir les nuances, d'en savourer les différences, elles sont également l'occasion de présenter l'activité de Robert plus en détail. Sont ainsi abordés le déroulement d'une journée, la présentation de la législation actuelle, celle du matériel utilisé et de son mode de fonctionnement, l'historique de la transmission de l'entreprise... Si certains thèmes font par nécessité l'objet d'une explication verbale, ce sont surtout les photographies, en Noir et Blanc et en couleur, qui constituent l'essentiel de ce témoignage. Un témoignage en hommage à cet homme et à sa volonté que soit poursuivie cette activité ancrée dans la tradition du cru.

Ce sont tous ces gestes ancestraux, toutes ces traditions, tout cet art d'antan voués à l'oubli que Jean-Marie Grasset lègue ici aux générations futures. Mais c'est également un hommage rendu à toutes ces femmes qui ont perpétué ce rite de la bujhée à travers les temps. L'instant d'un entretien, d'une prise de vue, les dernières lavandières ont bien voulu reprendre battoir et garde-geneuils pour immortaliser leur savoir-faire, se remémorer ce temps passé peuplé de souvenirs, teinté de nostalgie et, au passage, se laisser aller à quelques confidences... L'oeil averti et inassouvi du photographe lui a fait rechercher des paysages et des décors authentiques épargnés par le temps ou la main parfois destructrice de l'homme, cadre idéal afin qu'il se livre à ses mises en scène favorites. Car si Jean-Marie Grasset n'a jamais fait la bujhée, il en fut maintes fois le témoin lorsqu'enfant, il accompagnait sa marraine au lavoir tandis que sa mère, elle, avait tourné le dos à ces techniques ancestrales pour leur préférer la machine à laver. Judith Rapet et ses textes, Colette Moreau et ses poèmes ainsi que les témoignages de lavandières apportent encore un peu plus de vérité aux tableaux vivants d'un artiste-photographe "passeur d'images".

Cet ouvrage nous fait non seulement découvrir l'importance économique des moulins de Haute Saintonge mais il nous livre également une belle galerie de portrait locaux. Et ce, au travers d'anecdotes -souvent de simples disputes de voisinage - mais parfois aussi de conflits plus graves qui finissent devant le tribunal et durent de longues années. Avec sa cousine Eliane Gaillard, Judith Rapet, romancière férue d'Histoire, s'est lancée tel Don Quichotte à l'assaut des moulins du canton de Montendre. Durant plusieurs années, elles ont réalisé un gros travail de recherche en dépouillant tous les actes notariés, les procès des tribunaux, les procès-verbaux de réglemantation des moulins, sans oublier les registres paroissiaux et d'état civil permettant d'établir quelques généalogies de meuniers. Le tout pour nous offrir cette petite histoire des moulins du canton de Montendre qui en dit long sur nos racines saintongeaises.

Laissez-vous guider et venez découvrir La Rochelle autrement. Il s'agit ici de lever la tête afin d'admirer une architecture que vous ne soupçonnez parfois même pas, de regarder la ville avec cet oeil de designer, de se lancer dans le modernisme sans oublier ce port d'attache, cette cité à l'ambiance maritime. La Rochelle recèle de trésors architecturaux, d'histoire, d'anecdotes, de passion, et c'est cela que nous avons eu envie de vous transmettre à travers cet ouvrage. Parfois silencieuse dans certaines rues du coeur et parfois si explosive, si turbulente. La Rochelle, ce sont toutes ces émotions réunies. A travers cinq thématiques, nous vous invitons à palper le charisme, la puissance et l'esprit de cette cité maritime, qui, nous l'espérons, vous laisserons un souvenir inoubliable.